Quand l’informatique privatrice démontre que le propriétaire, c’est nul. Décryptualité du 14 décembre 2020

Description

Dans la foulée de notre émissions sur OpenStreetMap qui intéresse les GAFAM, Blender reçoit désormais des financements de Facebook. L’occasion de rappeler que les GAFAM ne misent absolument pas sur les logiciels propriétaires pour développer leur propre activité privatrice de libertés.

Transcription

Luc : Décryptualité. Semaine 50. Salut Manu.

Manu : Salut Luc.

Luc : Ce sera le dernier de l’année.

Manu : Oui. On va se reposer un peu. On a droit à des vacances.

Luc : On y a droit, je ne sais pas, en tout cas on va en prendre !
Sommaire.

Manu : On a six jolis articles.

Luc : Le sommaire est pas mal, assez intéressant.
Le Monde.fr, « La CNIL inflige de lourdes amendes à Google et Amazon pour non-respect de la législation sur les cookies », un article de la rédaction.

Manu : Enfin, des dizaines de millions d’euros, la CNIL était souvent bloquée sur les montants. Là, ça commence à titiller.

Luc : Notamment le RGPD permet de mettre des amendes beaucoup, beaucoup plus élevées qu’avant.

Manu : Là il s’agit de cookies, c’est-à-dire que Google, Facebook continuent à tracer leurs utilisateurs alors qu’ils devraient, au minimum, permettre qu’on refuse le dépôt de cookies, de cookies traceurs.

Luc : C’est ce bandeau qui fatigue un peu les gens mais qui permet de dire « je veux celui-là mais pas celui-là ». En théorie, ça doit être facile de pouvoir les refuser. Il n’y a pas de raison, il devrait y avoir un bouton « tout refuser » et il y a plein de sites de web qui ne le font pas.
Contexte, « Régulation des plateformes : tout ce qu’on sait et tout ce qu’on ne sait pas », un article de Cécile Frangne et Guénaël Pépin.

Manu : On en a parlé la semaine dernière, c’était en lien avec notre liste au père Noël.

Luc : Il nous a écoutés ?

Manu : Pas vraiment ! Je suis étonné !

Luc : Quel salaud !

Manu : C’est le Digital Services Act et le Digital Market Act, ce sont deux trucs sur les services et les marchés mais digitaux. Oui, effectivement, il y a pas mal de choses qui ont l’air de poindre sur les obligations des grosses plateformes, de contrôler, de s’associer avec les institutions, de payer différentes étapes. Il y a pas mal de choses qui ont l’air d’être listées. On va voir ce qui va exactement aboutir sur les textes, une fois qu’ils seront proposés au vote.

Luc : Le Monde Informatique, « L’Open Source Security Foundation, une création tant attendue », un article de Matt Asay.

Manu : Ce n’est pas une fondation si récente que ça, elle existe depuis déjà quelque temps, mais c’est une fondation dont il faut qu’on parle plus parce que la sécurité reste un sujet assez compliqué et c’est un petit peu ce qui est remonté dans l’article. Il y a pas mal de développeurs qui ne s’y intéressent pas parce que c’est chiant de faire de la sécurité et pas facile, donc la fondation se propose d’y travailler.

Luc : Il faut bien se dire qu’à mesure que le monde devient de plus en plus instable, le domaine de l’informatique sera un champ de bataille et c’est là que la sécurité va changer un peu les choses.
la-rem, « Le grand écart entre Gaia-X et le Health Data Hub », un article de Jacques-André Fines Schlumberger.

Manu : C’est intéressant parce qu’on parle de vie privée mais aussi d’informatique en nuage. Il y a une problématique c’est que les données de santé des Français sont déposées sur les serveurs de Microsoft, alors qu’on se propose de faire un système de nuage européen. C’est un peu incohérent tout ça !

Luc : Gaia-X, dont on avait dit qu’il fallait quand même se méfier, parce que Gaia-X c’était peut-être…

Manu : Oui, ça reste un truc un peu chelou, mais ça n’empêche !, il faut arrêter de donner nos informations de santé, celles des citoyens français, à une entreprise américaine.

Luc : ZDNet France, « Vitam, logiciel libre d’archivage électronique porté par trois ministères. Chacun peut participer à l’amélioration », un article de Thierry Noisette.

Manu : De l’archivage électronique dans une optique de gros volume et de garder des documents à long terme. On en a déjà parlé plusieurs fois, les documents informatiques deviennent illisibles avec le temps, parce qu’il faut maintenir ces formats, ce n’est pas facile, il faut s’assurer qu’on ait encore les logiciels pour les lire. Là c’est une grosse initiative, c’est un truc assez conséquent et ça ne touche pas que ces trois ministères qui sont listés, ça touche même d’autres pays, d’autres administrations internationales qui s’intéressent à l’archivage à long terme de documents. C’est plutôt pas mal. Jetez un œil, vous avez sûrement des données que vous voulez garder, dans votre entreprise, votre association, votre club, votre mairie. Je pense que ça peut être une piste même si, quand même, ça ne paraît pas simple.

Luc : Le Monde Informatique, « Pourquoi l’open source a besoin de plus de cloud », un article de Matt Asay.

Manu : Un article plutôt intéressant.

Luc : Qui sera notre sujet du jour, en tout cas on va démarrer avec ça.

Manu : Ça cite notamment Stephen O’Grady et ça parle un petit peu du passé, de Microsoft et de son attitude vis-à-vis du logiciel, du logiciel privateur. À une époque, Microsoft considérait qu’il devait être le seul à faire du profit sur ses logiciels. C’était la logique du propriétaire à tout crin. Cette logique-là a évolué.

Luc : Oui. Pendant longtemps, c’est « c’est à moi donc je dois en tirer un max, j’essaie de le mettre partout, j’essaie que tout le monde paye ». C’est un modèle qui est très répandu aujourd’hui encore, bien sûr, qu’on retrouve en dehors de l’informatique, dans le domaine culturel notamment. On se souvient aussi que Bill Gates, par exemple, par rapport au logiciel libre, critiquait ce qu’il appelait les « hobbyistes », les gens qui faisaient ça pour le fun, etc., en disant « je suis là pour faire du pognon, je ne suis pas une espèce de rigolo qui fait ça pour s’amuser ». Il y avait une sorte de mépris pour les gens qui faisaient ça par passion.

Manu : Il faut croire que ça a changé. Ça c’était Bill Gates dans les années 1970/1980.

Luc : Et dans les années 1990/2000 !

Manu : Oui, après ils n’ont pas changé leur fusil d’épaule comme ça, effectivement. Mais là non, bizarrement, Bill Gates et compagnie parce qu’ils ne sont pas les seuls, on va plutôt dire Microsoft et compagnie font maintenant beaucoup de logiciel libre ; beaucoup de briques qui sont utilisées dans les outils de Microsoft sont libres.

Luc : Il y a quand même plein de gens qui restent encore sur ce modèle propriétaire de « j’ai mis les sous, c’est à moi, ça m’appartient. »

Manu : Tu penses à Oracle ?

Luc : Oui, par exemple. Même dans des tas de boîtes au quotidien, dans des organisations pour lesquelles on travaille, même dans le monde de l’administration c’est en train de changer un petit peu, notamment avec l’IGN [Institut national de l’information géographique]. Pendant très longtemps on a demandé à l’IGN de vendre de la carte, « la donnée est à nous » donc l’IGN doit faire de l’argent avec. Et on a appris très récemment qu’ils viennent de passer leurs données sous licence libre, ce qui pose plein de questions au niveau de l’IGN mais qui fait qu’il y a comme un renversement. En tout cas on a duré pendant des décennies avec cette idée de la propriété et aujourd’hui ça reste encore très ancré dans les esprits. Je connaissais quelqu’un assez haut placé dans des boîtes d’informatique.

Manu : Tu donnes des noms ?

Luc : Non, pas du tout !, pour lui c’était le modèle.

Manu : C’est-à-dire le modèle ? Microsoft ?

Luc : Microsoft c’était la réussite ultime et je lui avais dit « Microsoft fait 80 % de marge sur la bureautique, on se fait tondre ! » Il avait dit : « Moi aussi j’aimerais bien faire 80 % de marge ! » Donc c’était le modèle à atteindre avec cette idée de « on fait du propriétaire, tout ce qu’on développe est à nous, on ne va surtout rien partager parce qu’on l’a payé et il faut qu’on fasse du profit avec. »

Manu : Ça ne le dérangeait pas de payer les licences et de savoir que 80 % allait en bénéfices ?

Luc : Le truc c’est qu’il ne payait pas tant que ça de licences ! Tout défenseur qu’il était du modèle propriétaire, si lui pouvait éviter de payer les licences, il le faisait. Ça lui est d’ailleurs retombé dessus à l’occasion. C‘est ce truc un peu difficile à comprendre : comment peux-tu dire « moi je veux vendre mes logiciels propriétaires en mettant de la propriété partout, par contre, si je peux ne pas payer, je ne vais pas me priver. »

Manu : On dirait que c’est je veux bien arnaquer les autres, mais il est hors de question que moi-même je me fasse arnaquer. Je veux bien être du côté des gagnants, mais attention, je ne veux pas me faire avoir un jour.

Luc : Voilà, c’est ça. Et puis c’est un peu cette vision du monde extrêmement limitée : je regarde mon intérêt là maintenant, tout de suite, je ne vais pas voir dans la durée et j’essaye d’en tirer un max de bénéfice. J’admire les forts et j’essaye de niquer les faibles. En gros, c’est un peu cette idée-là et cette idée est quand même super répandue.

Manu : C’est pas mal décrit dans l’article. C’est un peu ce truc de la tarte. Je peux avoir ma tarte à moi dont je vais profiter et je serai le seul à en profiter parce que c’est la mienne. Ou, au contraire je peux la partager avec plein d’autres, mais travailler à la faire grossir. Et travailler à faire grossir une tarte, eh bien ça peut être intéressant et c’est ce que font maintenant les entreprises, elles travaillent ensemble.

Luc : Oui. C’est ce que fait le logiciel libre depuis les années 1980, il faut bien le rappeler, quand le logiciel libre était, dans l’informatique en tout cas, en pointe là-dessus. Et les GAFAM, qui sont extrêmement néfastes, qui « propriétarisent » les données des gens, ils restent dans un modèle propriétaire, n’empêche qu’ils ont bien compris et ils ont compris très tôt que pour développer leur business d’enfermement ils avaient tout intérêt à utiliser du logiciel libre. C’est une chose qu’on a dite ici de multiples fois, que j’aime bien rappeler, c’est que tous les GAFAM ou la quasi-totalité des GAFAM, n’existeraient pas sans le logiciel libre. Google n’aurait jamais pu se monter s’il avait fallu qu’il paye une licence pour chaque base de données et pour chaque serveur qu’il déploie et, en plus de ça, il n’aurait même pas eu le droit de bidouiller des trucs parce qu’il n’aurait pas eu accès au code source. Voilà. Toutes ces grosses sociétés qui, indépendamment de leur côté néfaste, sont quand même des trucs énormes et super bien foutus par rapport à leur objectif pourri, on ne peut pas nier le fait qu’ils aient quand même du talent, tous ces gens-là existent parce qu’il y a du logiciel libre.

Manu : J’ai l’impression que tu parles aussi d’une infrastructure comme Internet. Internet est là, tout le monde en profite, tout le monde y contribue. Le logiciel libre est là, tout le monde en profite, tout le monde y contribue. Tout ça c’est nécessaire au fonctionnement. On ne peut pas vraiment s’en passer aujourd’hui.

Luc : Oui. Après, certains GAFAM seraient assez partants pour en faire un Internet privé. Dès lors que ce sont eux qui le contrôlent ils ne sont pas trop regardants. En revanche, ils ont cette capacité à avoir une vision stratégique, y compris une vision à long terme. Si on prend une boîte comme Amazon, par exemple, Amazon n’a pas fait de profit pendant des années et des années pour consolider son marché, consolider son monopole, en travaillant sur le long terme avec une vraie vision.

Manu : Ils ont réussi à voler plein de marchés grâce à ça, à des concurrents qui, aujourd’hui, sont parfois obligés de passer par eux.

Luc : Tout à fait. Donc une vision d’enfoiré, encore une fois, mais il faut bien admettre que ces enfoirés ont du talent.

Manu : Microsoft était le parangon de ces systèmes de « tout est à nous ». Effectivement, à une certaine époque ils utilisaient peu ou quasiment pas de logiciel libre, alors officiellement parce que, dans les faits, on sait qu’ils ont volé ou, en tout cas, qu’ils ont incorporé sans le dire du logiciel libre, il y a eu des traces, des signatures de cela. Maintenant ils ont beaucoup bougé. Facebook fait beaucoup de logiciel libre, contribue à pas mal de briques importantes. Google aussi, ils sont connus pour ça.

Luc : Microsoft s’est planté dans les grandes largeurs sur la téléphonie mobile en partant en retard, d’une part, par manque de vision, en essayant d’utiliser uniquement son code propriétaire à lui alors que Google avait utilisé le noyau Linux.

Manu : Ils se sont largement plantés aussi sur Internet.

Luc : Voilà, en essayant, encore une fois, de tout verrouiller et, de fait, ça a été très néfaste à l’époque. Il y a quinze jours on parlait de la cartographie, on disait qu’il y a plein de gens qui arrivaient là-dedans, que le premier contributeur d’OpenStreetMap1 était Apple en 2019, 2020, je ne sais plus.

Manu : Rappelons que Microsoft, avec Bing, utilise beaucoup la cartographie d’OpenStreetMap, ça a l’air d’être une base de travail importante.

Luc : Et il finance le projet.

Manu : Oui, c’est un des premiers contributeurs d’OpenStreetMap.

Luc : Oui, tout à fait. Après il y a d’autres boîtes qui sont plus sur la carto, ou un truc comme Grab2 dans certains pays, on n’a pas ça en France.
On peut parler également de Blender3. J’étais tombé sur un truc là-dessus. Là c’est Facebook qui est rentré. Il donne 10 000 euros par mois ce qui, à son échelle, n’est pas grand-chose.

Manu : Oui, mais ça fait toujours du bien pour un développeur.

Luc : Ils sont rentrés depuis un mois dans les financeurs de Blender parce qu’ils ont des applications de réalité augmentée et que ça les intéresse d’avoir un bon logiciel de 3D. Qu’est-ce qu’ils sont allés faire ? Ils sont allés voir Blender, ils ne sont pas allés voir un des multiples éditeurs propriétaires de solution 3D. Ils sont venus mettre des sous et Blender est financé par Invidia, AMD, donc Facebook, Unity qui est un moteur de jeux vidéos et Epic un truc de jeux vidéos aussi.

Manu : Je vois sur la page ! Je vois le petit truc, le carré avec quatre carrés à l’intérieur.

Luc : Il y a également Microsoft qui finance ça.

Manu : Encore !

Luc : Ubisoft c’est la partie qui fait les animations. Ils n’ont pas un budget démentiel, c’est 137 000 euros par mois pour la fondation Blender, mais ça commence déjà à faire quand même pas mal de choses. On voit que ces grosses boîtes sont là, elles ne donnent pas nécessairement des fortunes, en tout cas elles se disent « on a tout intérêt à avoir ces outils qui se développent ».
La Fondation Linux, là on est sur un truc différent, les Platinium Members parce que c’est important de savoir qui a la plus grosse : AT&T qui est une grosse boîte de télécoms américaine, Ericsson les téléphones, Facebook encore une fois, Fujitsu, Google, Hitachi, Huawei, RedHat, IBM, Intel, Microsoft encore, Oracle, Nec, en gros tout le monde est dedans.

Manu : Ce qui le plus étonnant c’est Oracle parce qu’ils sont connus pour ne pas beaucoup contribuer au logiciel libre. Même en interne ils n’encouragent pas, on pourrait dire qu’ils découragent leurs développeurs d’aller faire à côté du logiciel libre. Ils ne sont vraiment pas de bons citoyens, mais on sait qu’ils utilisent le noyau sur certains serveurs qu’ils vendent. Oracle a racheté pas mal de choses, il a beaucoup grossi. Ils utilisent du Linux dans leur noyau. Ils contribuent, c’est une manière de se l’accaparer, c’est-à-dire de développer des compétences, de faire évoluer la tarte, d’avoir une plus grosse tarte ensemble, c’est plutôt sympa.

Luc : Ce que je trouve intéressant c’est que toutes ces énormes boites – la Fondation Linux4 c’est un festival, il faut aller voir les membres qui la financent – ce sont des entreprises qui sont dans le modèle propriétaire, même si ce n’est pas dans le code ça peut être sur l’enfermement des utilisateurs, pour les GAFAM, après il y a des boîtes plus conventionnelles, ce sont des boîtes qui sont sur cette question de la propriété, mais qui, quand elles doivent mettre en place des outils informatiques ou des infrastructures informatiques, qu’est-ce qu’elles choisissent ? Elles choisissent le Libre !

Manu : Rappelons que ce sont souvent des boîtes qui sont de grandes concurrentes entre elles, qui sont acharnées sur leurs marchés respectifs avant de se faire des coups de putes, il y en a qui sont allées au tribunal les unes contre les autres. Google, Oracle, il y a encore des trucs aux tribunaux. Google, Microsoft, on sait qu’il y a eu pas mal d’histoires, mais là non, elles contribuent ensemble.

Luc : Ce que je trouve assez fabuleux c’est que finalement le monde privateur, en tout cas celui des GAFAM qui est là pour enfermer les utilisateurs, capturer leurs données et en tirer un maximum, ne valide pas le modèle propriétaire et, au final, quand ils ont besoin de faire quelque chose en informatique, ils choisissent dans leur cas de l’open source parce que « logiciel libre », pour eux, ça ne veut pas dire grand-chose. Dans leur vision des choses, le modèle propriétaire est le modèle qui est valable pour celui qui est en haut de la pyramide. Pour ceux qui sont en dessous, pour leurs fournisseurs, ils préfèrent du Libre au final.

Manu : Allez, tu nous ressors la phrase que tu aimes bien.

Luc : Oui, je l’utilisais à l’époque quand on faisait encore des conférences, quand on avait le droit de sortir de chez soi : le logiciel libre c’est le logiciel qui est trop bien pour vous, puisque que, effectivement, on va tenir les particuliers éloignés de tout ça, ou alors on va leur fournir des systèmes qui vont être clos et où leurs libertés ne seront pas respectées, comme Android. Ça pose la question de notre capacité à nous organiser.

Manu : C’est une évolution qui est intéressante même si, pour les individus, ça reste énervant.

Luc : En tout cas c’est un truc à garder en tête pour la prochaine fois que quelqu’un vous dit « oui, mais moi je préfère les trucs un peu professionnels ou blablabla ». En fait, ce sont des losers qui choisissent le système propriétaire.

Manu : Sur une bonne conclusion comme ça je te dis à l’année prochaine.

Luc : Oui. À l’année prochaine. Salut.

Média d’origine

Titre :

Quand l’informatique privatrice démontre que le propriétaire, c’est nul.

Personne⋅s :
- Luc - Manu
Lieu :

April - Studio d’enregistrement

Date :
Durée :

14 min 19

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Revue de presse pour la semaine 50 de l’année 2020

Licence :
Verbatim
Crédits des visuels :

A colored Emoji, Wikimedia Commons - Licence Apache version 2.0

Avertissement : Transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant⋅e⋅s mais rendant le discours fluide. Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.