
Voix off : Libre à vous !, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.
Frédéric Couchet : Bonjour à toutes, bonjour à tous dans Libre à vous !. C’est le moment que vous avez choisi pour vous offrir une heure trente d’informations et d’échanges sur les libertés informatiques et également de la musique libre.
Et justement aujourd’hui, le sujet principal de l’émission du jour sera une playlist de musiques libres, de la musique plein les oreilles. Avec également au programme, en début d’émission, la chronique de Benjamin Bellamy intitulée « Wikipédia a monté les marches du festival de Cannes » et, en fin d’émission, la chronique de Vincent Calame sur La guerre de l’information de David Colon, deuxième partie.
Soyez les bienvenu·es pour cette nouvelle édition de Libre à vous !, l’émission qui vous raconte les libertés informatiques, proposée par l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.
Je suis Frédéric Couchet le délégué général de l’April.
Le site web de l’émission est libreavous.org, vous pouvez y trouver une page consacrée à l’émission du jour avec tous les liens et références utiles et également les moyens de nous contacter.
Nous sommes mardi 3 juin 2025. Nous diffusons en direct sur radio Cause Commune, mais vous écoutez peut-être une rediffusion ou un podcast. Nous saluons également les personnes qui nous écoutent sur la webradio Radio Cigaloun et sur la FM Radios Libres en Périgord.
À la réalisation de l’émission du jour, la présidente de l’April, rien de moins, Magali Garnero également connue sous le nom de Bookynette. Salut Mag.
Frédéric Couchet : Nous vous souhaitons une excellente écoute.
[Jingle]
Chronique « Le truc que (presque) personne n’a vraiment compris mais qui nous concerne toutes et tous » de Benjamin Bellamy intitulée « Wikipédia a monté les marches du Festival de Cannes »
Frédéric Couchet : Nous allons commencer par la chronique de Benjamin Bellamy, « Le truc que (presque) personne n’a vraiment compris mais qui nous concerne toutes et tous ». Benjamin est le fondateur et dirigeant de la société AD AURES, papa de Castopod et animateur du podcast Rien de Grave Patron.
Bonjour Benjamin.
Benjamin Bellamy : Bonjour à toutes et à tous !
Aujourd’hui nous allons parler de culture numérique, parce que la culture numérique nous concerne toutes et tous, vous en conviendrez aisément. Mais, si vous me le permettez, je vais opérer un subtil changement de format. En effet, la dernière fois que je suis venu, c’était le 1er avril si vous vous souvenez, j’avais tenté un vrai ou faux et, ma foi, ça avait plutôt bien marché, quand on participe, on comprend mieux. Donc, je réitère l’opération cette semaine et, comme je n’ai que cinq minutes, on démarre tout de suite sur les chapeaux de roue et nous allons participer tous ensemble à notre grand jeu radiophonique Libre à vous de jouer !. Ready ?. Ready ça veut « prêts » en anglais, je ne vous ai pas menti, cette chronique va être un véritable festival de débauche de pédagogie culturelle, et en plus ready est le seul mot épicène que j’ai trouvé pour « prêts ». Alors, Are you ready ?
Frédéric Couchet : Yes !
Benjamin Bellamy : Alors c’est parti et, sans plus attendre, première affirmation, nous jouons, je vous le rappelle, au vrai ou faux.
Première affirmation : Creative Commons est un groupe de musique techno suédois créé en 1995 par Magnus Zingmark et Oscar Simonsson ?
Frédéric Couchet : Bien sûr !
Benjamin Bellamy : Eh bien non, pas du tout, je sais que tu fais semblant !
Creative Commons est une association à but non lucratif dont la finalité est de proposer une solution alternative légale aux personnes souhaitant libérer leurs œuvres des droits de propriété intellectuelle standard de leur pays, jugés trop restrictifs.
Question suivante : à l’opposé des licences classiques « Tous droits réservés » qui protègent les ayants droit, les licences Creative Commons sont-elles conçues avant tout pour protéger les droits des utilisatrices et utilisateurs. Vrai ou faux ?
Frédéric Couchet : Vrai !
Benjamin Bellamy : Non, c’est plutôt faux. Creative Commons a été créée pour protéger les créatrices et créateurs de contenus qui souhaitent partager leurs œuvres librement, sans pour autant les faire tomber dans le domaine public. Ces licences permettent en effet de définir un cadre juridique clair sur la manière dont on peut les utiliser : obligation de citer les autrices et les auteurs, droit de modifier les œuvres, droit de les utiliser à des fins commerciales ou non, etc.
Troisième affirmation : Creative Commons est une invention française puisqu’elle a été créée par Pascal Rogard, directeur général de la SACD, la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques, qui lui-même avait été inspiré par Beaumarchais. Vrai ou faux ?
Frédéric Couchet : Vrai. Pascal Rogard a tout inventé dans le droit d’auteur !
Benjamin Bellamy : Bien sûr ! Non, et comme son nom le laisse entendre, Creative Commons [prononcé à l’anglaise, NdT] nous vient des États-Unis et on doit cet incroyable travail à des militants comme Lawrence Lessig ou le regretté Aaron Swartz. Pour ce qui est de la transposition en droit français, nous la devons au Centre d’études et de recherches de science administrative et aux travaux de Danièle Bourcier, Mélanie Dulong de Rosnay et Jean-Baptiste Soufron.
Bon, je ne vous ai pas dit, mais comme je ne suis pas sûr à 100 % du format vrai ou faux, on va changer un peu et ça me permettra de tester ce qui fonctionne le mieux.
Pour toutes nos auditrices et auditeurs, cet indice s’affiche à l’instant sur votre poste de réception radiophonique. Frédéric, il va falloir que tu prennes une décision importante, tu vas devoir me répondre : est-ce que tu prends la main ou pas ?
Frédéric Couchet : Je prends la main.
Benjamin Bellamy : Top. Site Internet très populaire, je dispose également d’une application mobile.
Frédéric Couchet : Voyage SNCF !
Benjamin Bellamy : Et non, ce n’est pas Voyage SNCF et la main passe à Magali. On repart. Mes nombreux contenus, très appréciés pour leur qualité, sont intégralement fournis par des inconnu·e·s qui peuvent les discuter entre eux.
Magali Garnero : C’est Marmiton !
Benjamin Bellamy : Non, ce n’est par Marmiton et la main repasse à Frédéric. Je totalise à moi seul plus de 26 milliards de vues par an pour 1000 milliards de fichiers et je gagne plus de 200 000 utilisatrices et utilisateurs chaque mois.
Frédéric Couchet : TikTok !
Benjamin Bellamy : Non, ce n’est pas TikTok ! Je parle plus de 280 langues.
Magali Garnero : Google Translate !
Benjamin Bellamy : Non, ce n’est pas Google Translate, Google Translate c’est 243.
Ma base de données de 972 gigaoctets est intégralement téléchargeable car publiée sous licence Creative Commons, je suis libre, gratuite et contributive, je suis, je suis…
Frédéric Couchet : Wikipédia !
Benjamin Bellamy : Alors là je dis « oui », Wikipédia est la bonne réponse !
Nous allons maintenant passer à l’épreuve suivante et Magali c’est à vous pour les lettres.
Magali Garnero : Consonne.
Benjamin Bellamy : Le K.
Frédéric Couchet : Voyelle.
Benjamin Bellamy : Le I.
Magali Garnero : Consonne.
Benjamin Bellamy : Le W.
Frédéric Couchet : Voyelle.
Benjamin Bellamy : Le I.
Magali Garnero : Voyelle.
Benjamin Bellamy : Le A.
Frédéric Couchet : Consonne.
Benjamin Bellamy : Le P.
Magali Garnero : Voyelle.
Benjamin Bellamy : Le I.
Frédéric Couchet : Voyelle.
Benjamin Bellamy : Le E.
Magali Garnero : Consonne.
Benjamin Bellamy : Le D.
Frédéric, une proposition ?
Frédéric Couchet : Neuf lettres ! Kiwi à pied.
Benjamin Bellamy : Kiwi à pied, tout à fait. Fruit rare, résultant d’une mutation improbable entre un kiwi ordinaire et un orteil humain de randonnée. De forme podomorphe, il est reconnaissable à sa peau velue de Hobbit, à ses cinq orteils et sa forte odeur de chaussette fruitée.
Magali, vous aviez quelque chose ?
Magali Garnero : Oui, neuf lettres : Wikipédia.
Benjamin Bellamy : Ah oui, tiens, je n’y avais pas pensé. Bien joué à tous les deux ! Nous continuons donc avec Mironton et Barjabulle, Mironton c’est à vous.
Mironton : En deux : photo.
Barjabulle : Selfie.
Mironton : Moche.
Barjabulle : Wikipédia !
Benjamin Bellamy : Bravo, c’est la bonne réponse ! Wikipédia est pleine de photos moches.
Passons maintenant à notre jeu Qui veut gagner zéro euro. Nous jouons donc pour zéro euro avec cette question : parmi ces quatre propositions, quelle action est strictement interdite sur Wikipédia ?
- Réponse A. Corriger une faute d’orthographe dans un article de 2007 ?
- Réponse B. Ajouter « LOL » comme source secondaire dans l’article « Histoire de la démocratie » ?
- Réponse C. Supprimer une photo moche de Leonardo DiCaprio ?
- Réponse D. Publier une image sous licence non libre ?
Barjabulle : Ce n’est pas évident. D’abord, il n’existe pas de photo moche de Leonardo DiCaprio ! Je crois que je vais quand même appeler une amie.
Benjamin Bellamy : C’est votre droit. En régie, est-ce qu’on peut appeler par téléphone son amie s’il vous plaît ?
[Tutu tut]
Barjabulle : Bonjour, j’ai besoin de toi pour une question à zéro euro pour le jeu Qui veut gagner zéro euro. Attention : quelle action est strictement interdite sur Wikipédia ?
- A. Corriger une faute d’orthographe dans un article de 2007 ?
- B. Ajouter « LOL » comme source secondaire dans l’article « Histoire de la démocratie » ?
- C. Supprimer une photo moche de Leonardo DiCaprio ? Si vous arrivez à en trouver une.
- D. Publier une image sous licence non libre ?
Amie au téléphone : Sans hésitation la réponse D. Tu peux insérer un selfie floue de 2005, mais surtout pas une image non libre, tu te ferais bannir plus vite qu’un vandale sous VPN.
Barjabulle : Merci ! Je vais suivre mon amie et dire la réponse D, Jean-Pierre, et c’est mon dernier mot.
Benjamin Bellamy : Et vous avez raison de faire confiance à votre amie, car la réponse D, Publier une image sous licence non libre, est la bonne réponse !Benjamin Bellamy :
On passe désormais au jeu suivant.
Kakamou, kakamou, kakamoulox ! [Prononcé en chantant, NdT]
Bonsoir et bienvenue au Kamoulox avec deux nouveaux candidats.
Christine-Corine Bayéssa : Bonjour je suis Christine-Corine Bayéssa. Je nettoie les pages Wikipédia à coups de balayette syntaxique et d’huile de coude encyclopédique. Je ne laisse jamais un lien rouge sans surveillance. Ma devise : Un vandalisme par jour, c’est déjà trop !
Charles-Chistian Hennessé : Bonjour je suis Charles-Chistian Hennessé, je mène un projet collaboratif intitulé « Tapisserie & mémoire » et je milite pour la création de la catégorie « rideaux notables ».
Benjamin Bellamy : C’est parti, attention ! il y a assez de place pour deux sur la planche.
Christine-Corine Bayéssa : Je remplace la photo de Leonardo DiCaprio par un portrait flou pris en 2009.
Benjamin Bellamy : Eh non, vous ne pouvez pas, c’est encore sous licence Getty Images ! À vous Charles-Chistian.
Charles-Chistian Hennessé : Je propose une fusion entre les pages « Photos ratées », « Portraits involontaires » et « Visages de travers ». Je lance un sondage avec quatre options, toutes en latin.
Benjamin Bellamy : Attention, licence non compatible ! Christine-Corine c’est à vous.
Christine-Corine Bayéssa : Je remplace la photo de profil de Michel Houellebecq par une prise de vue satellite de l’île de Ré.
Benjamin Bellamy : Bien joué, ça passe !
Charles-Chistian Hennessé : Je crée l’article « Liste des photos où les gens ferment les yeux ».
Christine-Corine Bayéssa : Je restaure un portrait de Molière peint au Stabilo et j’en fais l’image principale de l’article « Théâtre classique ».
Benjamin Bellamy : Eh non, il y a une photo floue d’un prix Nobel, prise au fond d’un aquarium, avec un reflet de pigeon.
Charles-Chistian Hennessé : Je…
Christine-Corine Bayéssa : Kamoulox !
Benjamin Bellamy : Bravo Christine-Corine vous êtes notre nouvelle championne !
Mais l’heure tourne et c’est déjà le moment de passer à notre tout dernier jeu et vous allez voir que je n’ai pas lésiné sur les moyens puisque, pour cette dernière manche, je vous propose la fameuse épreuve des poteaux où vous allez devoir rester en équilibre pendant deux heures, tout en vérifiant la qualité de photos de personnalités, connues ou pas, sur Wikipédia.
Frédéric Couchet : Non, je suis désolé Denis, enfin Benjamin, on ne va vraiment pas avoir le temps, on ne va pas pouvoir faire cette épreuve.
Benjamin Bellamy : Ah mince ! Vraiment pas du tout ? Je peux vous faire une version accélérée en une heure trente si ça arrange.
Frédéric Couchet : Non, vraiment, là on n’a plus le temps.
Benjamin Bellamy : Je suis déçu c’est sûr, d’autant que vous aviez compris la thématique sous-jacente de tous ces jeux, je comptais sur vous pour améliorer la qualité des photos de Wikipédia. Mais ce n’est pas grave. Figurez-vous que j’ai découvert WikiPortraits, je le prononce à l’américaine, ce n’est pas pour user du ressort comique de mon accent en anglais, c’est pour que vous entendiez bien le « s » à la fin de WikiPortraits. J’ai découvert WikiPortraits, un collectif qui s’est justement donné pour mission de remplacer les photos moches de Wikipédia par des photos de qualité. J’ai eu la chance de les rencontrer à Cannes il y a deux semaines, pendant le Festival, et j’ai pu ainsi pu prendre quelques clichés.
Frédéric Couchet : Ça a l’air top ! Peut-on contribuer au projet ?
Benjamin Bellamy : Bien évidemment que oui. D’ailleurs WikiPortraits cherche des photographes partout dans le monde et particulièrement en France. N’hésitez pas à les contacter sur www.wikiportraits.org. Et si vous organisez des expositions, festivals, concerts ou tout événement culturel, et que vous souhaitez avoir des photos totalement libres, sur un site qui fait 26 milliards de vues, n’hésitez pas à les contacter et à leur envoyer également des accréditations.
Frédéric Couchet : Merci Benjamin. Je précise que sur la page consacrée à l’émission du jour, sur libreavous.org/249, sur le site de Cause Commune ou encore dans les notes de l’épisode si vous nous écoutez en podcast, il y a quelques liens, notamment un lien vers une photo que tu as prise d’une d’actrice, je ne me souviens plus de son nom, tu vas nous le dire.
Benjamin Bellamy : C’est Jessica Sherr.
Frédéric Couchet : Ce sont de superbes photos. D’ailleurs sur photos.april.org, vous trouvez des photos de Libre à vous ! que Benjamin a prises récemment, il prend de superbes photos.
Benjamin Bellamy : Et des photos de l’émission de ce jour.
Frédéric Couchet : Exactement.
C’était la chronique « Le truc que (presque) personne n’a vraiment compris mais qui nous concerne toutes et tous » de Benjamin Bellamy.
Nous allons passer directement au sujet suivant.
Playlist musiques libres de Libre à vous !
Frédéric Couchet : Si vous êtes des auditeurs et auditrices fidèles de Libre à vous !, vous vous demandez pourquoi il n’y a pas de pause musicale. Tout simplement parce que le sujet principal va être de la musique.
Notre sujet principal, en effet, va être un spécial Playlist de Libre à vous !. Depuis 2018, date de la première émission, nous avons diffusé plus de 400 musiques libres pour environ 24 heures de musique.
C’est d’abord l’occasion de vous rappeler que toutes nos pauses musicales sont sous des licences libres qui permettent de les partager librement avec vos proches, de les télécharger parfaitement légalement, de les remixer y compris pour des usages commerciaux. Ce sont des licences type Creative Commons Attribution ou Creative Commons Partage dans les mêmes conditions dont a parlé tout à l’heure Benjamin Bellamy dans sa chronique, ou encore la licence Art Libre.
Déjà un grand merci aux artistes qui publient leurs œuvres sous ces licences libres.
Pendant l’émission, pendant la petite heure qui va venir, nous allons passer quelques titres que nous avons déjà diffusés dans l’émission, des choix de l’équipe, avec peut-être quelques commentaires.
En tout honneur, on va commencer par une chanson française, par un artiste qu’on aime beaucoup qui dit de lui-même qu’il fait de la musique française mais amusante, il s’appelle KPTN, le titre c’est Le musée d’air contemporain.
Le musée d’air contemporain par KTPN.
Frédéric Couchet : Nous venons d’écouter Le musée d’air contemporain par KPTN. Son premier album, et pour l’instant unique, c’est Flammes, vous comprendrez, bien sûr, qu’il aime les jeux de mots. Il est actuellement en train d’enregistrer le second album, on espère donc avoir bientôt de nouvelles chansons. De temps en temps, dans des événements libristes, comme récemment aux Journées du Logiciel Libre de Lyon, il fait des concerts. Le prochain devrait normalement avoir lieu en fin d’année, à Paris, dans le cadre de l’Open Source Experience, on vous en reparlera.
On a donc commencé par KPTN qui fait un peu de l’unanimité dans Libre à vous !.
Deuxième titre, qui est le premier coup de cœur de mon collègue Étienne Gonnu, dont la première diffusion date de mars 2020. Le commentaire d’Étienne : « L’urgence de ce morceau et son grain de folie me saisissent à chaque écoute. »
Nous allons écouter Arcane par Cloudkicker.
Arcane par Cloudkicker.
Frédéric Couchet : Nous venons d’écouter Arcane par Cloudkicker.
Nous allons changer totalement de style avec la troisième musique, un choix de Magali qui est en régie aujourd’hui. Le groupe c’est Ceili Moss, le titre c’est Quand nous sommes à la taverne.
Quand nous sommes à la taverne par Ceili Moss.
Frédéric Couchet : Une chanson sur le pouvoir de la bouteille, évidemment à consommer quand même avec modération.
Je précise que la partie en latin est un extrait d’un poème, In taberna quando sumus, qui veut dire, tout simplement, « Quand nous sommes à la taverne ». Le chanteur que vous entendez s’appelle Laurent Lemmens. Le groupe Ceili Moss ne tourne plus, mais Laurent a recréé un groupe qui s’appelle The Imaginary Suitcase qui a sorti récemment un album, vous retrouverez les références sur notre site, sur la page consacrée à l’émission. Laurent et son groupe tournent principalement en Belgique, donc on n’a pas le plaisir de les avoir en France, mais j’espère qu’un jour ce groupe viendra jouer en France.
Maintenant, nous allons à nouveau changer de thème avec un des choix de Marie-Odile Morandi qui fait les transcriptions à l’April et qui fait aussi une chronique sur les transcriptions.
Nous allons écouter De Vagues en Vagues par MƏscaL.
De Vagues en Vagues par MƏscaL.
Frédéric Couchet : Nous venons d’écouter de De Vagues en Vagues par MəscaL C’était un choix de Marie-Odile Morandi.
Nous allons passer au morceau suivant qui est un choix de Julie Chaumard. Julie fait une chronique dans l’émission, elle est également membre de l’équipe de régie, elle est également membre du conseil d’administration de l’April. Elle a choisi un morceau qui s’appelle What ? Again ? par Joseph Curwen.
What ? Again ? par Joseph Curwen.
Frédéric Couchet : Nous venons d’écouter What ? Again ? par Joseph Curwen. Joseph Curwen est le nom d’artiste de Yann Collette que nous avons déjà reçu dans l’émission Libre à vous ! pour parler de logiciels libres pour la musique assistée par ordinateur. Il participe notamment au développement de logiciels libres pour la musique et la création artistique et il publie sous un nom d’artiste, Joseph Curwen.
On va changer carrément de style avec les deux titres qui arrivent, attention ça va bouger, deux titres en anglais. Le premier c’est Burn The Whole Thing Down par Momma Swift, en gros on crame tout. Allez, on écoute.
Burn The Whole Thing Down par Momma Swift.
Frédéric Couchet : OK, OK. Nous venons d’écouter Burn The Whole Thing Down par Momma Swift. Momma Swift, c’est le projet solo d’une musicienne/musicien, je ne sais pas, j’ai l’impression que la personne est non binaire, c’est M Swift, et cette personne a ensuite rejoint un autre groupe qui s’appelle Cistem Failure, qu’on va entendre juste après. Cistem Failure est un choix de mon collègue Étienne Gonnu. Je lis ce qu’il m’a écrit : « Du punk anarcho féministe au banjo, comment ne pas immédiatement adhérer ! »
Précisons que Cistem s’écrit C, i, s, t, e, m et le morceau, The Hunt, est une mise en musique radicale de l’expression « la peur doit changer de camp ». On écoute The Hunt par Cistem Failure.
The Hunt par Cistem Failure.
Frédéric Couchet : C’était The Hunt par Cistem Failure.
Étienne me précise que deux albums sont disponibles sur Bandcamp, qu’ils sont incroyables, qu’ils mettent le feu aux tripes, donc je vous encourage fortement à les écouter.
On va à nouveau changer totalement de sujet, on va revenir sur quelque chose de beaucoup plus tranquille, c’est un deuxième choix de Marie-Odile Morandi, d’un artiste qu’on aimait beaucoup, dont on salue aujourd’hui la mémoire, CyberSDF, c’était le nom d’artiste de Laurent Séguin. Laurent Seguin était un libriste bien connu, qui faisait aussi de la musique libre et qui est malheureusement décédé en 2020. On va écouter un de ses morceaux qui s’appelle Inaccessible Love.
Inaccessible Love par CyberSDF.
Frédéric Couchet : Nous venons d’écouter Inaccessible Love par CyberSDF.
Je reviens sur le premier titre diffusé tout à l’heure, Le musée d’air contemporain par l’artiste KTPN. On me précise, sur le salon web de l’émission, que l’album de KPTN est toujours disponible sur le site enventelibre.org, en vente libre tout attaché, c’est vraiment un CD physique. Si vous voulez vous le procurer, vous pouvez également venir à la prochaine rencontre April, pour l’instant il n’y a pas de date fixée, mais nous avons dans notre local, dans le 14e arrondissement, des exemplaires de son premier album qui s’appelle Flammes.
Nous allons maintenant changer à nouveau de style et on ne peut pas faire une playlist de musiques libres, en tout cas moi je ne peux pas faire une playlist de musiques libres sans ce groupe espagnol que j’adore. Vous allez bouger, je vous préviens, c’est The Freak Fandango Orchestra, le titre c’est Late as usual.
Late as usual par The Freak Fandango Orchestra.
Frédéric Couchet : Nous venons d’écouter et de danser sur Late as usual par The Freak Fandango Orchestra.
J’en profite pour rappeler que tous les liens vers ces musiques que nous écoutons sont sur les pages consacrées à l’émission du jour, soit sur libreavous.org/249, soit sur le site causecommune.fm ou, si vous nous écoutez en podcast, dans les notes de l’épisode.
On va revenir à un style un peu plus calme, un choix de Marie-Odile Morandi. Nous allons écouter Inception par Clone Me Twice.
Inception par Clone Me Twice.
Frédéric Couchet : Je ne vous avais pas menti, c’était un morceau calme ! Vous avez constaté que, pour préparer cette playlist, je n’ai pas tout réécouté. Magali s’est mise à danser immédiatement sur ce morceau qui s’appelle Inception par Clone Me Twice, occasion notamment de rendre hommage et de saluer le site auboutdufil.com sur lequel nous avons trouvé beaucoup de musiques libres avec des recensions. Au sujet de ce morceau je lis : « Inception est un morceau vivant et entraînant qui donne envie de danser dès les premières mesures avec cette musique instrumentale qui transmet positivité, énergie et bonne humeur. L’artiste autrichien Clone Me Twice a composé la bande-son idéale d’une soirée entre amis. » N’hésitez pas à aller sur le site auboutdufil.com pour trouver plein de musiques libres.
Artiste suivante, l’une de nos préférées, sans doute l’une des plus diffusées, une artiste américaine, une rappeuse américaine. Il a été un peu difficile de choisir un titre, on en a quand même choisi un dans sa musicographie libre. Nous allons écouter Yesterday par Kellee Maize.
Libre à vous ! : Yesterday par Kellee Maize.
Frédéric Couchet : Nous venons d’écouter Yesterday par Kellee Maize, nous avons chanté un petit peu le générique que je vais vous faire en français : « Hier n’est pas aujourd’hui, je laisserai les souvenirs s’effacer, je dois continuer à avancer, j’avais le pouvoir depuis le début ». C’était Yesterday par Kellee Maize.
Là on va changer totalement de style, j’ai choisi ce titre pour Mag, spécialement pour Mag, pour moi aussi un peu parce que c’est un cercle circassien. Je vous expliquerai après ce qu’est un cercle circassien, mais peut-être que vous allez reconnaître. Nous allons écouter Allons voir (cercle circassien) par Demi-sel.
Allons voir (cercle circassien) par Demi-sel.
Frédéric Couchet : Nous venons d’écouter Allons voir (cercle circassien) par Demi-sel, un groupe breton. C’est un cercle circassien. Un cercle circassien, c’est une danse traditionnelle qu’on danse notamment dans les danses folks et c’est ce qu’on appelle un mixer, c’est-à-dire qu’au début de la danse on se dispose sur un cercle, face au centre, on alterne une personne qui guide, une personne qui va être guidée, et, au fur et à mesure de la musique, on va changer de partenaire, c’est ce qu’on appelle un mixer. Si vous voulez en savoir plus sur les bals folks, je vais me permettre une petite auto-promo pour une émission que je coanime notamment avec Julie, sur Cause Commune, qui s’appelle Chemins de traverse. Dans l’émission 32, je crois que c’était le 21 mai 2025, en tout cas l’émission 32, Claire Favillier était notre sujet. Claire est en fait une danseuse de bal folk, vous en apprendrez beaucoup plus en allant sur le site causecommune.fm.
C’était un petit hommage à Magali parce qu’on aime bien danser les cercles circassiens, on révèle un petit peu de choses.
On va passer à un style totalement différent, un groupe qui existe toujours, qui vient d’ailleurs de publier un nouvel album fin mai. Le groupe c’est Stone From The Sky, le titre s’appelle Agger.
Agger par Stone From The Sky.
Frédéric Couchet : Nous venons d’écouter Agger par Stone From The Sky. Ce groupe vient de publier un nouvel album fin mai.
Nous allons passer à une musique qu’on écoute très souvent, mais pas entièrement, vu que c’est notre générique de début et de fin, Wesh Tone par Realaze.
Wesh Tone par Realaze.
Frédéric Couchet : Ce n’est pas la fin de l’émission même si c’est le générique, Wesh Tone par Realaze.
On va finir par Blue Cats par Alpha Brutal, un choix d’Isabella Vanni, ma collègue.
Blue Cats par Alpha Brutal.
Frédéric Couchet : Nous venons d’écouter le dernier morceau de cette playlist du jour, Blue Cats par Alpha Brutal.
Vous trouverez les liens vers tous les titres diffusés sur la page consacrée à l’émission du jour, sur libreavous/249 ou sur le site causecommune.fm ou encore dans les notes de l’épisode si vous nous écoutez en podcast. N’hésitez pas à nous faire des retours pour nous dire si vous avez envie qu’on vous refasse une playlist.
Nous allons passer au sujet suivant.
[Virgule musicale]
Chronique « Lectures buissonnières » de Vincent Calame sur La guerre de l’information de David Colon, deuxième partie
Frédéric Couchet : Vincent Calame, informaticien libriste et bénévole à l’April, nous propose la chronique « Lectures buissonnières » ou comment parler du Libre par des chemins détournés en partageant la lecture d’ouvrages divers et variés.
Le chapitre d’aujourd’hui concerne La guerre de l’information de David Colon, deuxième partie.
Bonjour Vincent.
Vincent Calame : Bonjour Fred.
Après cette séance de musique, je vais un peu plomber l’ambiance, puisque je vais continuer sur l’ouvrage de David Colon, historien, chercheur et professeur à Sciences Po. La guerre de l’information en est le titre.
Dans le premier épisode de la chronique, le mois précédent, j’avais évoqué ce qui marque, pour David Colon, le début de la guerre de l’information, à savoir la première guerre du Golfe en 1991, et je m’étais attardé sur les doctrines militaires étasuniennes et chinoises en remettant à aujourd’hui le cas de la Russie.
Avant d’entrer dans le vif du sujet, une petite remarque préliminaire s’impose : dès qu’on aborde les questions brûlantes de géopolitique, l’écueil principal à éviter est celui du « campisme ». Le campisme, c’est quand notre grille de lecture ramène toutes les tensions actuelles à la seule opposition entre deux camps bien distincts, nous, les gentils, bien sûr, contre les autres, les méchants. La formule « l’ennemi de mon ennemi est mon ami » est dangereusement simpliste et peut nous conduire à nous acoquiner avec de sombres crapules.
Autrement dit, comme David Colon dans son ouvrage, il est nécessaire de dénoncer dans un même temps les turpitudes de la NSA – l’Agence de sécurité nationale étasunienne – et les manipulations des services russes. L’important est d’analyser les faits et de comprendre la perception qu’en ont les acteurs.
En effet, il est clair que la suprématie technologique des États-Unis des années 1990, résumée dans la doctrine de la « domination informationnelle », ne pouvait que braquer des régimes craignant pour leur propre survie. Les services russes, composés à l’image de leur chef, Vladimir Poutine, d’orphelins de l’Union soviétique convaincus que sa chute était l’œuvre de la guerre de subversion menée par le camp occidental, ont tout d’abord développé une doctrine défensive, celle d’une forteresse assiégée. L’ouverture à Internet était inévitable mais s’est faite sous contrôle, avec le développement de champions nationaux. Sur ce point, la Russie n’est pas allée aussi loin que la Chine où la plupart des GAFAM, clairement identifiés comme vecteurs de l’influence étasunienne, n’ont jamais mis les pieds.
Au cours des années 2000, le développement d’Internet, et plus particulièrement des réseaux sociaux, donne une nouvelle dimension à la guerre de l’information. Alors que dans la décennie précédente, seuls les États et quelques conglomérats avaient les moyens de s’offrir des médias de dimension mondiale, les plateformes de partage de contenus vont changer radicalement la donne en donnant la possibilité à des acteurs non étatiques d’avoir un écho international et de braquer les projecteurs sur eux.
L’heure de gloire des réseaux sociaux arrive en 2011 avec les Printemps arabes. Le rôle de Facebook dans la mobilisation de la population égyptienne est indéniable, et les réseaux sociaux sont portés au pinacle de la liberté et de la démocratie.
Cela ne va pas échapper à l’extrême droite et aux régimes autoritaires qui, de leur côté, vont rapidement identifier le potentiel de manipulation porté par ces mêmes réseaux.
Il faut dire que du côté de la Russie et de ses services secrets, la désinformation est un art pratiqué depuis longtemps, quel que soit le régime politique. Les Protocoles des Sages de Sion, brûlot antisémite hélas toujours en circulation, est une création des services tsaristes du début du 2oe siècle pour justifier les pogroms.
En janvier 1923, la police d’État soviétique crée le « Bureau de la dezinformatsiya » chargé des opérations d’influence à l’étranger.
De manière amusante, David Colon relève que Joseph Staline « a choisi à dessein de l’appeler "Bureau de la dezinformatsiya", un néologisme à consonance française, afin de prétendre que la désinformation avait une origine occidentale, quand bien même ce mot n’est pas encore employé en France... À compter des années 1960, la désinformation russe est élevée au rang de science opérationnelle, administrée par une gigantesque machine bureaucratique épaulée par les services de renseignement des pays du bloc soviétique… On estime aujourd’hui à 10 000 le nombre d’opérations de désinformation menées pendant la guerre froide » par les services soviétiques. »
On comprend alors qu’avec un tel savoir-faire Internet et les réseaux sociaux soient apparus comme un terrain de jeu aux possibilités infinies.
Bien sûr, les services secrets n’interviennent pas directement, la tâche est remplie par des usines à trolls, la plus célèbre étant l’Internet Research Agency, IRA, dont l’action a pu être documentée par des journalistes indépendants. Précisons que cette IRA a été secrètement créée et financée par Prigojine, le tristement célèbre fondateur de l’officine de mercenaires Wagner, disparu dans le crash de son avion après une tentative de coup d’État, rien que ça !
Si les services russes ne sont pas derrière le scandale Cambridge Analytica de manipulation des élections en 2016, ils n’ignorent rien des techniques utilisées et sont passés maîtres dans le ciblage de contenus à destination d’un public choisi.
On ne suivra pas peut-être pas David Colon dans toutes ses dénonciations de la patte des services du Kremlin, il est difficile de dire avec certitude ce qui est à l’origine d’une rumeur, mais il est incontestable que des acteurs proches des services russes servent régulièrement d’amplificateurs. Après tout, faire croire qu’on est à l’origine d’un mouvement fait aussi partie de la désinformation…
Aujourd’hui, le mot « guerre de l’information » est de plus en plus présent et on peut remercier David Colon de proposer, dans son ouvrage, une perspective historique salutaire. Je n’ai pas abordé tout ce qu’il traite dans son ouvrage, je ne peux que vous en conseiller sa lecture.
Je vais maintenant terminer par une petite conclusion personnelle.
Je ne conteste évidemment pas qu’une guerre de l’information est en cours et je n’en minimise pas les enjeux, mais je me demande si elle n’en vient pas à aveugler les acteurs eux-mêmes qui, à force de croire que tout est information, oublient les fondamentaux culturels, démographiques ou économiques. À soutenir les thèses complotistes un peu partout, on raisonne uniquement en termes de complot et on ne voit plus les grands mouvements internes qui traversent les sociétés. La chute d’un régime est rarement le fait d’agents de l’étranger, c’est surtout la conséquence du pourrissement d’un système incapable de répondre à l’aspiration de sa population.
L’échec retentissant de l’agression de l’Ukraine par la Russie, notamment dans les premiers mois de l’invasion, montrent que si les services russes sont des maîtres dans la guerre informationnelle, ils étaient bien ignorants de l’esprit de résistance des Ukrainiens et bien peu lucides sur l’état de leurs propres troupes.
Comme disait Lénine, « les faits sont têtus », et c’est peut-être là le comble de la désinformation, en arriver à se désinformer soi-même.
Frédéric Couchet : Merci Vincent pour cette deuxième et dernière partie de la chronique sur le livre de David Colon La guerre de l’information.
Nous allons terminer par quelques annonces.
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Quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l’April et le monde du Libre
Frédéric Couchet : Je rappelle que les liens utiles concernant ces annonces de fin sont sur la page consacrée à l’émission du jour, libreavous.org/249 ou dans les notes de l’épisode si vous écoutez en podcast ou encore sur le site causecommune.fm.
Première chose. Nous vous proposons un nouveau questionnaire, « Votre avis sur Libre à vous ! », avec notamment de nouvelles questions sur la base de musique libres, sur les chroniques. Vos réponses à ces questions sont très précieuses pour nous, elles nous permettent d’évaluer l’impact de notre émission et de mieux vous connaître. De votre côté, ce questionnaire est une occasion de nous faire des retours. Vous pouvez répondre à ce questionnaire en quelques minutes depuis le site libreavous.org.
Libre à vous ! est diffusée en direct sur Cause Commune et rediffusée sur Radios Libres en Périgord et Radio Cigaloun. Des radios locales peuvent être intéressées à diffuser des émissions d’autres radios. Si vous écoutez des radios locales, n’hésitez pas à les contacter pour demander si la radio serait intéressée pour rediffuser Libre à vous !, une émission sur le logiciel libre et les libertés informatiques
Magali étant en régie, je me fais un plaisir d’annoncer la rencontre livresque avec Isabelle Collet, autrice du livre Le numérique est l’affaire de toutes, jeudi 5 juin 2025 de 18 heures 30 à 20 heures 30 à la librairie À Livr’Ouvert à Paris 11e, À Livr’Ouvert tout simplement parce que c’est la librairie de Magali. Et concernant Isabelle Collet, vous pouvez écouter ou lire la transcription de l’émission Libre à vous ! à laquelle elle avait participé sur la diversité de genre dans le logiciel libre, c’est de juin 2022.
Côté QGIS, le système d’information géographique libre, il y a une rencontre des utilisatrices et utilisateurs francophones de QJIS du 10 juin au 12 juin en Avignon. Pareil, nous avons consacré une émission à QJIS dans Libre à vous !.
Coté OpenStreetMap, il y a States of the Map France. C’est une rencontre de personnes qui utilisent ou qui développent autour d’OpenStreetMap. C’est du vendredi 13 juin au dimanche 15 juin à Tours. Pareil, nous avons consacré plusieurs émissions à OpenStreetMap, ce sont les émissions 29, 37 et 191. Vous avez compris : si vous voulez écouter l’émission 29, vous allez sur libreavous.org/29.
Ce vendredi, comme chaque premier vendredi du mois, donc le 6 juin 2025 à partir de 18 heures 30, il y a la soirée radio ouverte au studio de la radio Cause Commune, au 22 rue Bernard Dimey dans le 18e arrondissement.
Et ce samedi, 7 juin 2025, à la Cité des sciences et de l’industrie, il y a le Premier Samedi du Libre, à partir de 14 heures, pour découvrir le logiciel libre et se faire aider à installer une distribution logiciel libre.
Comme vous entendez, le générique, dont on a entendu tout à l’heure la totalité, Wesh Tone de Realaze, démarre.
Notre émission se termine
Je remercie les personnes qui ont participé à l’émission du jour : Benjamin Bellamy, Vincent Calame et bien sûr les artistes qui proposent des musiques libres.
Aux manettes de la régie aujourd’hui Bookynette.
Merci également aux personnes qui s’occupent de la post-production des podcasts : Samuel Aubert, Élodie Déniel-Girodon, Lang 1, Julien Osman, bénévoles à l’April, et Olivier Grieco, le directeur d’antenne de la radio.
Vous retrouverez sur notre site web de l’émission, libreavous.org/249, toutes les références utiles de l’émission de ce jour, ainsi que sur le site de la radio, causecommune.fm, ou dans les notes de l’épisode si vous écoutez en podcast.
N’hésitez pas à nous faire des retours pour indiquer ce qui vous a plu mais aussi des points d’amélioration.
La prochaine émission aura lieu en direct mardi 10 juin 2025 à 15 heures 30. Notre sujet principal sera un nouveau Café libre, un débat autour de l’actualité du logiciel libre avec un superbe trio constitué de Florence Chabanois, Isabelle Carrère et Bookynette qui seront en studio, animé, je crois, par mon collègue Étienne Gonnu si je me souviens bien.
Nous vous souhaitons de passer une belle fin de journée. On se retrouve en direct mardi 10 juin. D’ici là, portez-vous bien.
Générique de fin d’émission : Wesh Tone par Realaze.